Des activités pédagogiques, des exercices, des quiz, des évaluations, tout cela semble simple. Ceci dit, il existe souvent des mots différents pour exprimer la même chose.
Dans ce 4ème chapitre sur la terminologie, l’équipe clarifie et structure un peu toutes ces typologies d’activités.

Il faut tout d’abord distinguer la méthode destinée à transmettre les connaissances : les activités expositives, interrogatives et actives ont des intentions différentes.

Les activités expositives

Les expositifs sont les activités les plus simples à concevoir. Il s’agit de présenter des informations, sans avoir besoin d’une action de la part de l’utilisateur. Animée ou non, la présentation d’un schéma, d’un paragraphe de texte, d’une liste d’objectifs pédagogiques, ou d’un processus est une activité expositive. Il en est de même pour la lecture d’une vidéo ou une démonstration type tutoriel.

Les situations actives

Ce type d’activité nécessite une intervention de la part des apprenants, sans pour autant être un exercice. Il s’agit généralement de boutons ou de zones cliquables dans une activité pédagogique (cartes qui se retournent, carrousel, chronologie verticale, onglets, boutons qui affichent des pop-up…).

Un affichage avec des boutons de type onglets ou en accordéons est dit exclusif : lorsque l’on clique sur un bouton, cela cache le contenu affiché d’un autre bouton de l’activité.

Lorsque le contenu d’un bouton reste affiché lorsque l’on clique sur les autres boutons de l’activité, on parle d’un fonctionnement inclusif. C’est le cas pour des activités de type Suite, des cartes qui se retournent, ou un schéma qui se construit au fur et à mesure.

Les situations interrogative

Les exercices sont des situations interactives. Elles ont au moins une bonne réponse. Elles peuvent être : 

  • Formatives : l’apprenant se questionne, propose sa réponse et obtient un feedback après avoir validé. Il sait si sa proposition de réponse est juste ou fausse, grâce à des codes visuels (croix rouges lorsque c’est faux ou ticks verts lorsque cela est juste) et/ou l’apparition d’une fenêtre pop-up qui l’informe s’il a juste, faux ou partiellement faux. Souvent on explique et complète une proposition de réponse, pour bien ancrer les connaissances de l’apprenant. Ce type d’activité est utilisé durant la formation et ne donne pas lieu à l’obtention d’un score.
  • Sommatives : utilisées généralement en fin de module, elle composent l’évaluation, le quiz final. Les questions posées ici donnent lieu à un résultat, à l’affichage d’un score. Souvent les apprenants ne savent pas si les réponses données sont correctes ou non, avant l’affichage du résultat final.

Parmi les exercices possibles en formation, nombre d’entre eux ont différentes appellations pour exprimer la même chose. Il faut distinguer ceux à choix unique et ceux à choix multiples.

  • choix unique (une seule réponse) : QCU, QCU image, explorateur d’image, feedback individuel…
  • choix multiples (plusieurs réponses à donner) : QCM, Glisser et Déposer (Drag & Drop), ordonnancement (remise en ordre), relier avec des flèches (associer), Tableau d’affirmations Vrai/Faux…

À retenir

L’apprenant doit être actif dans son apprentissage. S’il est trop passif, il retiendra moins d’informations. Pour bien faire, il faut alterner les types d’activités et interroger l’apprenant régulièrement et sur les sujets les plus importants de la formation afin de s’assurer de l’ancrage mémoriel des informations.

Coming soon, le chapitre 5, sur la terminologie utilisée en classe virtuelle !

Pour en savoir plus sur ELUCIDAT, cliquez ici